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Front de Gauche Perpignan-Nord

16 mars 2013

La gauche européenne rejette le cadre financier pluriannuel du Conseil européen

 
 
 
 

 

 

La gauche européenne rejette le cadre financier pluriannuel du Conseil européen

 Le projet d’accord du Conseil européen sur le futur cadre financier pluriannuel de l’Union européenne pour les sept années à venir (2014 – 2017) est inacceptable. 

Cet accord ouvre la voie à sept années d’austérité et de ralentissement économique en Europe et renie la notion de solidarité européenne.

Contrairement aux déclarations officielles, les chefs d’Etat et de gouvernement proposent des coupes dans des domaines tels que le Fonds Social Européen, qui concernent principalement les vies des citoyens européens en temps de crises.

Nous remarquons avec consternation que les chefs d’État européens ont choisi de frapper fort sur les citoyens les plus démunis : le budget dédié à l’aide alimentaire qui était d’environ 3,5 milliards d’euros pour la période 2007-2013 sera drastiquement réduit. Il ne sera que de 2,5 milliards d’euros pour les années 2014-2020 ; en sachant qu’il couvrira alors 28 et non plus 27 États. La solidarité est une fois de plus sacrifiée sur l’autel de l’austérité budgétaire alors que le nombre de personnes vivant en-deçà du seuil de pauvreté dans l’Union européenne est passé de 18 à 25 millions entre 2008 et 2012. C’est un dommage qui ne peut qu’alimenter le rejet croissant de l’Union Européenne par ses peuples.

Les violentes coupes budgétaires prévues pour la politique de cohésion et la politique agricole commune, respectivement amputées de 8% et de 16%, sont la conséquence directe de cet abandon. En délaissant ces politiques, qui constituent les politiques redistributives par excellence de l’Union Européenne, la décision est prise d’oublier une fois pour toutes le projet d’une Union basée sur la solidarité.

Nous sommes totalement opposés à la direction qu’ont prise les politiques européennes. Nous rejetons sans réserve les coupes budgétaires généralisées qui pénalisent tous les citoyens européens mais d’abord et avant tout la jeunesse, les agriculteurs, les pêcheurs, les chercheurs, les universités, les collectivités locales, les projets environnementaux.

Les aides d’État à l’agriculture, la pêche, l’industrie, et bientôt aux collectivités territoriales sont réglementées et, dans la plupart des cas, interdites par les dispositions des Traités établissant les règles du marché intérieur. La réorientation vers l’agriculture paysanne, plus respectueuse de l’environnement et des agriculteurs est totalement absente. La PAC continuera de bénéficier aux plus grandes exploitations et à celles qui polluent le plus. Sans les programmes européens financés à la hauteur des besoins et des enjeux, tout ce qui concerne la vie quotidienne des citoyens européens sera gravement atteint s’il n’y a pas de possibilité d’octroyer une aide budgétaire nationale supplémentaire.

Dès à présent, nous appelons tous les membres du Parlement Européen à poursuivre les efforts amorcés pour rejeter les politiques d’austérité sur lesquelles se sont entendus les chefs d’États et de gouvernement. L’Union européenne ne saurait et ne peut se résumer à une Europe libérale ayant pour unique objectif le seul marché commun. A ce rythme, l’idéal d’une Europe unie est condamné.

Nous ne pouvons accepter que des compétences étatiques soient systématiquement transférées des États à l'Union européenne pour que les politiques confiées se retrouvent sans cesse budgétairement affaiblies.

Nous militons avec fierté, unité et cohérence, pour un cadre financier pluriannuel de l’Union européenne qui ne prolonge pas l’austérité imposée aux États membres parce que nous savons que l’austérité ne mènera jamais à rien de positif, quel que soit le niveau auquel elle est appliquée.

Le vote sur la résolution du Parlement européen sur les Conclusions du Conseil européen sur le cadre financier pluriannuel ira au-delà de la dimension économique et sociale qui nous est si chère. De manière plus discrète mais tout aussi sérieuse, il en va aussi du respect du peu de démocratie européenne existant. Si le Parlement européen valide la décision des chefs d’États, il renoncera du même coup à ses pouvoirs de décision.

En effet, les dispositions des traités accordent au Conseil européen, qui rassemble les chefs d’États et de Gouvernement nationaux au niveau européen, le droit de déterminer le montant global du cadre financier pluriannuel et les montants globaux de chaque rubrique (cohésion, agriculture, etc.). Mais le Conseil a pris en otage les quelques instruments légaux de la démocratie européenne existant en définissant le cadre financier pluriannuel de l’Union Européenne 2014-2020 dans ses moindres détails. Le Parlement européen est donc mis devant le fait accompli et ne peut que l’accepter ou le rejeter en bloc ; cela excède largement les compétences des chefs d’État et de Gouvernement. C’est tout à fait inacceptable.

Nous rejetons totalement le cadre financier pluriannuel 2014-2020 proposé comme nous avons rejeté tous les mécanismes austéritaires, du Semestre européen au « Two pack », en passant par le « 6 pack », le MES et le traité Merkozy.

Nous avons besoin d’une autre Europe, refondée pour devenir une vraie démocratie. Une Europe dotée d’un budget redistributif, sans l’austérité en contrepartie, afin de permettre à tous ses citoyens de bien y vivre. C’est pour cette Europe-là que nous nous battons.

Nous adressons une solennelle mise en garde. La politique d'austérité sans fin et le pouvoir autoritaire des chefs d’État et de Gouvernement sur les budgets nationaux font coïncider reculs sociaux, recul de la souveraineté et recul de la démocratie. La résistance du peuple est inéluctable. Elle ne connaîtra pas de limite.

 

Strasbourg, le 13 mars 2013

 

 

Signataires :

> Alexis Tsipras, Président de Syriza

> Pierre Laurent, Secrétaire national du Parti Communiste Français

> Cayo-Lara, Coordinateur fédéral d'Izquierda Unida

> Jean-Luc Mélenchon, co-Président du Parti de Gauche

> Martine Billard, co-Presidente du Parti de Gauche

> Bernd Riexinger, co-President de Die Linke

> Katja Kipping, co-President de Die Linke

> Catarina Martins, co-Presidente de Bloco de Esquerda

> João Semedo, co-President de Bloco de Esquerda

> Jiri Mastalka, GUE/NGL

> Alda Sousa, GUE/NGL

> Lothar Bisky, GUE/NGL

> Miloslav Ransdorf, GUE/NGL

> Sabine Wils, GUE/NGL

> Gabriele Zimmer, GUE/NGL

> Sabine Lösing, GUE/NGL

> Younous Omarjee, GUE/NGL

> Nikolaos Chountis, GUE/NGL

> Jürgen Klute, GUE/NGL

> Marisa Matias, GUE/NGL

> Marie-Christine Vergiat, GUE/NGL

> Hénin Jacky, GUE/NGL

> Cornelia Ernst, GUE/NGL

> Patrick Le Hyaric, GUE/NGL

> Helmut Sholz, GUE/NGL

> Dimitrios Papadimoulis, Syriza au Parlement hellénique

> Diether Dehm, Die Linke au Bundestag

> Wulf Gallert, Die Linke au Bundestag

> Gregor Gysi, Die Linke au Bundestag

> Martina Michels, Comité des Régions

> Francis Wurtz, Ancien président de la GUE/NGL

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26 février 2013

Amnistie pour les syndicalistes !

 

Appel des organisations

CGT – FSU – PG – PCF – IC – LDH

Face aux plans sociaux qui se succèdent, face aux attaques que subissent les salariés dans les entreprises, dans les services publics, face aux politiques de casse sociale, notamment celles menées par Nicolas Sarkozy pendant cinq ans, nombre d'hommes et de femmes ont décidé de réagir, de faire respecter leurs droits, de préserver nos emplois, nos libertés. Alors qu’ils défendaient l’intérêt général, nombre d’entre eux ont fait l’objet de sanctions pénales, disciplinaires et de licenciements. Un véritable déni de démocratie ! Mais cette répression se poursuit malgré le changement de gouvernement comme à Alès, le 15 février dernier. Sébastien Migliore, syndicaliste CGT du Gard, comparaissait en appel à Nîmes. Une nouvelle comparution après avoir été mis hors de cause par le tribunal correctionnel d’Alès. Sébastien et l’un de ses camarades de l’union locale CGT d’Alès comparaitront aussi le 15 mars prochain pour refus de prélèvement d’ADN. Nous appelons à un soutien et à un rassemblement pour soutenir ces deux syndicalistes.

Désormais, la balle est dans le camp du gouvernement socialiste. Les députés et les sénateurs du Front de gauche portent une proposition de loi d'amnistie des syndicalistes et salariés poursuivis. Elle sera proposée au Sénat le 27 février prochain. La gauche doit la voter !

                                                         

 

Rassemblement mercredi 27 février

de 12h à 13h devant la préfecture des Pyrénées-Orientales

 

 

25 février 2013

Rythmes scolaires, acte 3 de la décentralisation, quels enjeux, quel impact sur les collectivités ?

 

 

 Soirée-débat à Cabestany à l'invitation de l'ADECR 66

 

 

photo Nicole pour blog

 

Enseignants, parents, syndicalistes, élus, citoyens présents ont échangé deux heures durant, s'attachant, chacun selon sa place et qualité, à mettre en lumière le fond de la question et ses implications réelles. Invitée pour la circonstance, Miranda Cirasaro, enseignante et membre du réseau national Ecole du PCF, avait d'emblée resitué la question des rythmes dans le projet global de la refondation de l'école.

Au fil de la discussion un consensus se dessinait autour de quelques constats:

Prétexte pour transférer progressivement l’école vers les municipalités, les associations et les officines privées, dans une logique d’inégalité et de mise en concurrence des territoires, la réforme des rythmes participe du dépeçage du service public de l'éducation nationale.

Elle s’inscrit, de plus, dans la logique du « socle commun » mis en place par la droite : le « minimum » sur le temps scolaire et le « plus » sur le temps périscolaire selon les ressources locales et des familles.

La loi d’orientation, conjuguée à l’acte III de la décentralisation, prévoit la régionalisation de l’orientation scolaire et de la carte des formations professionnelles, dans une logique à court terme d’adéquation des formations aux besoins des entreprises. On reste dans la logique libérale de l'ère Sarkozy.

Enfin, la refondation de l’école ne peut se faire sans les enseignants et l’ensemble des personnels éducatifs, ni contre eux. Elle ne peut se faire à moyens constants ni sur le dos des collectivités territoriales déja lourdement pénalisées par le gel des dotations. L’État doit être le garant d'une politique nationale de l’éducation dans une logique de service public pour une véritable gratuité et égalité d’accès aux savoirs, à la culture, aux diplômes et qualifications pour tous et dans tout le pays.

Reste maintenant à poursuivre la clarification et le débat, et surtout, amplifier la mobilisation.

 

Nicole Gaspon

 

 

 

 

 

 

17 février 2013

Surcoût du nouvel Hopital:à qui la faute?

F Fiter

Voir le surcoût du nouvel hôpital épinglé par la cour des comptes, celle ci considérant que l'établissement n'aura pas les moyens de rembourser ses emprunts, relève pour le moins d'un certain cynisme. Il n'est un secret pour personne que les hôpitaux souffrent cruellement d'un sous financement chronique lié aux choix politiques de restrictions des dépenses de santé appliqués sous la férule des ARH devenues ARS . A cette réalité malheureusement toujours d'actualité se sont ajoutées les considérations politiciennes locales qui ont dés le départ freiné la réalisation du projet de reconstruction. 20 ans se sont écoulés depuis la décision d'origine et les travaux ne sont toujours pas terminés! D'autres hôpitauxdont la reconstruction avait été décidée à la même époque n'ont pas connu de tels délais. Rappelons aussi que l'ARH, à des années lumières des besoins de la population du département et uniquement préoccupée par la réduction des moyens a d'entrée prévu un hôpital trop petit. Enfin, n'oublions pas que si les hôpitaux sont obligés d'emprunter pour pouvoir fonctionner c'est parce que l'Etat via l'ARS ne leur donne pas les moyens suffisants. Ils contribuent ainsi à engraisser le système bancaire et financier. Dans le contexte que vit aujourd'hui l'hôpital de Perpignan, il y a urgence à se mobiliser pour exiger de Mme la ministre de la santé et de l'ARS du LanguedocRoussillon que les moyens permettant d'aller au bout de la reconstruction dans son intégralité soient dégagés et que l'hôpital de Perpignan puisse remplir sa mission dans de bonnes conditions.

Hopital Perpi

 Par  Françoise Fiter

 

16 février 2013

Le Front de Gauche se structure au Vernet

 

 

 

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Militants des partis de la gauche de transformation (PCF, Parti de Gauche....) militants syndicaux , associatifs , et autres citoyens du quartier se sont retrouvés le 31 janvier .

 

Après huit mois de Présidence de François Hollande et de gouvernement Ayrault, il faut bien constater que les décisions prises dans le domaine économique et social vont en sens inverse de ce pourquoi le peuple les a élus.

Citons la ratification sans y changer une virgule du traité Merkel Sarkozy qui impose un carcan austéritaire aux Etats, la succession de mesures favorables aux exigences du Medef et de la finance sans aucune contrepartie sur l'emploi et les salaires, le renoncement devant l'avalanche de plans sociaux, et bientôt on menace de s'attaquer aux retraites...

Les politiques d'austérité sont appliquées avec zèle . Injustes et pénalisantes pour les peuples, elles sont économiquement inefficaces et ne bénéficient qu'aux grands groupes financiers

L'austérité conduit dans le mur ! Il n'y a pas de remède au chomage massif sans relance de l'activité et de la consommation. L'austérité n'est ni une solution , ni une fatalité !

Il n'est pas vrai que nous ayons les mains liées aux autres pays d'Europe. On n'est lié que si on se laisse enchaîner ! François Hollande s'est passé de l'accord des autres pays pour engager la France dans une coûteuse expédition solitaire au Mali, quelles qu'en soient les raisons, bonnes ou mauvaises..

 

Le Front de Gauche du Vernet à Perpignan s'inscrit dans la campagne nationale pour une alternative à l'austérité . Le Front de Gauche-Vernet tiendra réguliérement dans le quartier des réunions ouvertes à tous. Nous voulons agir non seulement sur les grandes questions nationales mais aussi construire des propositions locales dans la perspective des échéances de 2014 et 2015, en particulier les municipales de 2014.

 

 

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